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Clean

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les avis de Cinemasie

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Fred30 2.5
Jérémy 4.5
Manolo 3
Samehada 4
Pikul 3.5
Sifu Tetsuo 3.25
Jérôme.D 3
gackt-ange 4.5
Bastian Meiresonne 3
X27 4.5
Nicolas D. 4.5
750XX 2.5
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Black_pantha 2.75
Omerieux 3.75
Toxicguineapig 2.75
Phildu62 2.5


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Excellente prestation de Maggie Cheung, dans ce film maitrisé à la BO excellente avec l'excellent groupe Metric notamment.

10 août 2010
par Jérémy


Interessant

Le film est un peu long mais Maggie Cheung est vraiment boulversante dans le rôle de cette mère (junkie) paumée. La réalisation d' Assayas est un peu conventionelle et tout est fait pour surtout mettre son actrice principale en valeur. On va pas lui en vouloir.

21 octobre 2007
par Sifu Tetsuo


Cold

Clean, film trop froid, plutôt tiède ou pas assez chaud ? C'est un peu tout ça, en trop ou en moins c’est selon. Toujours d’une ambition indiscutable, continuant à suivre ce chemin qu’il a commencé à pratiquer depuis Demonlover en exportant le cinéma français vers d’autres frontières, en allant filmer à l’étranger, et il est l’un des rares sinon l’unique à le faire avec autant de talent, Assayas signe avec Clean une œuvre décevante. Tout avait pourtant bien commencé. Partir du milieu rock, terrain qu’Assayas connaît bien, broder ça avec un sujet en or, le parcours d’une mère prête à tout pour changer, se désintoxiquer afin de retrouver son fils après la mort de son mari, rock star sur le déclin, et filmer tout ça avec son style tout en mouvement, mise en scène constamment instable, pleine de soubresauts et d’instincts où le moindres trajets est suivi scrupuleusement. Un parti pris esthétique qu’Assayas de film en film maîtrise de mieux en mieux. Pourtant quelque chose dérange. Mais quoi ? La question est vaste. D’abord le problème de Clean est une question de regard. Comment voir ce monde depuis une conscience de petits bourgeois qui contamine en permanence la mise en scène ? De cela Assayas n’y peut rien. Le dandy parisien, un peu chic et intello fait du cinéma et la sociologie n’est pas son sport de combat. En soi c’est une chance. Mais la question n’est pas là, tout ceci est palpable (à l’écran) mais pas conscient (dans ses choix). Là où ceci devient gênant c’est quand le film brode sur des stéréotypes et des situations dignes d’un numéro des Inrocks. Comment croire –entre autre-, dans la trajectoire de Maggie Cheung, lorsque celle-ci au détour d’une rencontre avec une Jeanne Balibar exaspérante et lesbienne se révèle être l’occasion de révéler un passé bi-sexuel ? Grotesque, risible et digne des pires questionnements existentiels les plus futiles de quelques bobos insipides. Ceci encore n’est qu’un détail. Comment croire tout simplement que Maggie Cheung soit cette ex compagne de rock star junkie ? Pas facile, peu crédible, mais encore une fois ceci n’est pas la bonne question. Et la crédibilité au cinéma on s’en balance. Que Maggie déboule dans ce monde qui ne lui ressemble pas, ne lui va pas, dans lequel elle paraît complètement étrangère (mais après tout, elle est sans domicile fixe), dans lequel elle ressemble à une pièce rapportée au sein d’une œuvre beaucoup trop consciente de ses moyens, pourrait encore passer, à la limite. Maggie est belle, rien que pour son visage, pour sa présence photogénique, on peut avoir envie d’y croire. Même si on serait tenté de dire que Maggie c’est d’abord ce visage, et non pas une actrice, donc surtout une plastique, un peu comme Tony Leung, et que c’est justement cette apparence qui lui donne tout son glamour, crée sa présence, et que ça Assayas ne l’a pas compris, encore une fois se serait pas faire le meilleur procès au film. L’un des points les plus gênant avec Clean c’est sa retenu et son ambivalence. Clean est un film qui n’ose pas, un film trop pudique. Une œuvre qui ne tolère pas le dérèglement (contrairement au rock, bizarrement). Tout dans Clean doit suivre cette trajectoire, propre à Maggie, entre rédemption et parcours de survie vers une nouvelle vie. Ainsi le film compile les moments, entre hésitation, chute, renoncements, remise en question, perte de confiance, foi, assombrissement et éclaircissement. Assayas film son sujet, son scénario est simple, limpide, mais impeccable. Il suit son récit et passe d’un pays et d’une scène à l’autre, de la galère, la drogue, les petits boulots, jusqu’à que son héroïne commence à voir un peu la lumière. Les moments s’enchaînent et à eux-seuls, pour ce qu’ils doivent être, sont censé justifier tout. La caméra, l’image, la mise en scène le montage par contre tolère beaucoup moins ce que l’ont n’est censé voir. Assayas ne supporte pas les larmes, chez lui on ne pleure pas, ou alors au détour d’un plan, que l’on coupe très vite. Les larmes, la peine, un peu de pathos, c’est trop exhibitionnisme. Assayas préfère tout couper. Certes Maggie encaisse les coups, ne fléchit pas ou peu, c’est un bloc brisé de l’intérieur qui doit se reconstituer. Ça Assayas le sait et c’est ce qui le justifie de faire un mélo régler, un mélo qui veut pas des larmes, un mélo qui se sait, se retient. Film rock dit-on ? Sur ou rock ? Il faudrait savoir. Clean n’est ni l’un ni l’autre, il est bien trop respectable et si peu musical au fond, malgré l’alchimie qu’il tente de créer avec ses savantes captations d’images volées, décadrées, zoom excessif et compulsif d’une mise en scène en transe. Sauf que l’esthétique d’Assayas ne choisi pas. Entre le mythe et la démystification du rock, entre le cinéma et le « documentaire », Assayas ne sait pas comment faire. Toujours partager entre viser juste, faire de l’image vraie, qui puisse justifier de l’authenticité, à partir d’un souci de réalisme des situations, de leur mise en scène, et son drame, voir cette volonté marquée de mélodrame, de pur cinéma, Assayas hésite. Il hésite et son film déraille. Incapable de se décider entre l’histoire émouvante, juste, sensible, filmé avec pudeur et empathie de Nick Nolte et celle de Maggie. Entre l’histoire d’un père, homme bon, juste, compréhensif, partagé entre l’âge, l’amour pour sa femme, le deuil de son fils, la timidité envers son petit-fils, qu’Assayas cerne avec une précision étonnante, et celle d’une femme qui doit se reconstruire on aurait tendance à préférer la première histoire. Dommage, Assayas film surtout la seconde. Hésitation toujours. Entre faire, dire vrai et filmer cinéma, montrer du faux et assumer le simulacre. Aller au fond des choses, des cris, des larmes, laisser un peu de temps, de respiration, faire de l’image pour pleurer, susciter du pathos là Assayas hésite encore. Sortir les violons c’est pas trop son genre, du Brian Eno ça quand même plus de gueule, on peut pas vraiment dire le contraire, mais quand même. Maggie n’a peut-être pas le temps pour elle, elle doit courir, lutter, mais ce combat, au fond, devient très sujet de société tant Assayas en fait si peu de chose. Tant il se fait psychologue, déliant tout à coup de dialogue pas toujours très heureux, de situation caricaturale (junkie en O.D, ex lesbienne…). Quand ces mêmes situations, là où Assayas cherche pourtant la justesse, ne sont pas à côté de la plaque. Etre junkie et s’en sortir est un parcours beaucoup plus long, dur, fait de douleurs, de paranoïa, de coup bas, et de dégoût bien plus saignant que ce qu’Assayas en fait. Mais Clean n’est pas un film sur la drogue, et tant mieux. Assayas n’a pas cette prétention, ce n’est pas son sujet, mais…quand même. Cette volonté permanente du vrai, avec ses tourbillons de caméras portées, ces lieux plus vrai que nature, ces situations « vécus » font de Clean un objet constamment obséder par un souci de réalisme alors qu’au fond ça n’a pas d’importance, qu’à la limite il s’en moque et du coup il est en plein paradoxe. Ainsi le film flotte, il reste à la superficie, il est d’un propreté impeccable, il est « clean ». Rock clean, intérieur clean, déchéance clean, mélo clean, mort clean, tout est « clean ». Le rock est mort paraît-il, c’est vrai, Clean le montre bien. La révolte n’est plus qu’une question d’image, de publicité, il n’y a plus rien à attendre. Les Sonic Youth, que le cinéaste aime, et il a bien raison, sont eux-mêmes désormais tranquillement planqué dans leurs 3 ou 4 pièces de Manhattan, ils se font plaisir, font de la musique, joue un peu moins fort, un peu moins expérimental. Ils ont toujours fait partie de l’underground new yorkais, qui n’a jamais vraiment rien eu à défendre, ils étaient déjà d’après toutes les révolutions, mais ils avaient quand même la musique pour se définir. Maintenant ils bricolent toujours avec talent de nouveau albums, le son et toujours là, mais la jeunesse sonique à disparue. Ils bricolent, comme Assayas dans Clean un esthétique. Ce pourrait être celle-là ou une autre, après tout ça n’a pas d’importance, c’est juste une histoire de définition, et au mieux un vague bidule socioculturel, vraiment au plus. Avec Clean Assayas fait la même chose, il ne filme aucun état des lieux réel du rock, on donne bien quelques détails, laisse transparaître quelques noms sortie du tiroir pour créer l’illusion, mais au fond, pas grand chose à voir. Encore moins à vivre, un peu à entendre, forcément c’est plus simple. S’il restait un peu de rock, une quelconque nostalgie, un moindre stimulus foncier, celui qui poussait dans ces états d’excès ultra romantique ou violent, le film aurait peut-être vraiment su montrer la douleur, la sensation de perte, le deuil et l’amour. Il aurait fait de sa musique une réelle pulsation, le métronome de cette femme, la musique aurait été son cri, même intérieur, même muet, même aux bords mais jamais en larmes. Mais non, Assayas résiste, il demande à Gautier une photo irréprochable genre pochette Sonic Youth qui ne change pas de tonalité selon les pays (étrange), il cherche la sensibilité partout, dans le moindre grain de l’image, le plus petits gestes qu’une caméra à fleur de peau traque, bref il fait de l’image. Comme Vincent Gallo, dans Clean ce qui compte réside plus dans un habillage, une synthèse esthétique, somme d’influences multiples et variées, digérées, que dans un cinéma plutôt classique ou même moderne. Pourtant, le paradoxe c’est qu’Assayas ne cesse avec Clean de vouloir trouver cette verve classique dans sa dramaturgie. L’alchimie prend mal. Clean est un film à la distance constante. Assayas y filme Maggie pour la performance, autre quête de respectabilité dont elle n’a pourtant pas besoin (comme si ses prestations à HK, même dans les pires navets était forcément moins bien que le petit film d’auteur français, comme quoi les préjugés ça va loin, ça dépasse les frontières). La plongée dans l’univers du rock n’arrive jamais, ne dit rien, n’est jamais mis en scène. Clean à beau savoir comment saisir les espaces traversés par Maggie comme autant de toile de fond dans lesquelles elle ne se fige jamais, il reste un objet beaucoup trop responsable et conscient de ses moindres détails. Moins conscient dans ses effets que dans son regard, beaucoup trop précieux et maniéré pour arriver à saisir l’ampleur dramatique du parcours de son personnage.

22 septembre 2004
par Jérôme.D


Cette maggie .....

Je ne vais pas trop épiloger sur l histoire puisque d autres l on deja fait .... on va encore dire qu a chaque fois que je critique c'est en bien mais bon ... Encore une fois je m emerveille devant le jeu de maggie chueng .... Moi qui ete habituer a la voire plutot dans la baston ca m en a foutu un coup ... Un film reelement touchant dont on ne peu sortir inchangé...... je me suis deja procuré la BO encore bravo

19 septembre 2004
par gackt-ange


Instants volés

"Clean" est le film de la consécration du travail d'acteur de Maggie Cheung. Pourtant elle pourra mieux faire. Faute en est - en partie - le rôle que lui a écrit Olivier Assayas sur mésure. Si les talents de Cheung sont bien réels (bien que moindre que ceux - déjà largement confirmés - de Nick Nolte, impeccable dans son rôle), c'est avant tout toute la partie "française" qui pêche. Ne maîtrisant certainement pas tout à fait notre chère langue, Cheung semble très appliquée à énoncer son texte de manière impeccable, mais sans la bonne prononciation nécessaire. Sa composition en pâtit en grande partie. D'autre part, l'écriture du film n'est pas à la hauteur de son personnage. Trop long, trop brouillon, il aurait mérité d'être raccourci de quelques scènes (découverte du cadavre à Paris; toute la partie avec Sandrine et Irène) et de se renforcer autour du seul personnage de Maggie. Gêne également le parti pris d'Assayas : si l'utilisation d'une caméra sur épaule s'agitant sans cesse dans tous les sens trouve toute sa justification dans la première partie du film, peut-être même encore par la suite en ce qui concerne le personnage d'Emily/Maggie, elle n'est pas du tout justifiée pour la mise en scène des grands-parents ou autres personnages, pôles "stables". Enfin, si Assayas fait preuve d'une grande sensibilité, il ne peut empêcher de tomber dans quelque représentation clichéesque (le gamin "sur-doué" et ultra-compréhensif). Reste, qu'Assayas revient à un cinéma qui lui est bien plus propre et personnel; en ésperant que le film se fasse le tremplin pour une carrière de Cheung autrement plus riche que ces rôles hong-kongais !!!

13 septembre 2004
par Bastian Meiresonne


?

Clean où l'histoire d'une redemption, celle d'une femme Emily, qui après avoir renoncer à tout, et tout perdu, pour la drogue, cherche à se reconstruire et à reprendre sa vie en main . Une hisoire simple mais la composition de Maggie Cheung est tout simplement époustouflante ; touchante et juste elle fait passer moult emotions et montre tout l'étendue de son talent ; les autres acteurs sont tout aussi bons . A voir .

01 septembre 2004
par X27


Victoire

Le dernier plan de Clean est magnifique. Des plans de fin du même genre que celui de Clean, on en a pourtant vu 1000 fois déjà, mais ça marche encore. Parce qu’après 1h50 de film, c’est-à-dire de coups durs, de trahisons, de travail harassant, de faux espoirs, de blessures, de sacrifices, de renoncements et de remises en question… une seule chose est sûre : Maggie Cheung l’a mérité ce plan de fin chargé de son vécu, cette première respiration dans un récit âpre et bouleversant, ce nouveau départ, cette ouverture au monde enfin apaisé. Clean, à l’instar de Kill Bill, rappelle une chose toute simple : un happy end, ça se mérite, et ça se gagne. Ça tombe bien, c’étaient les deux plus beaux films de Cannes cette année.

17 août 2004
par Nicolas D.


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